1996-2 - Fonds « Main courante » logeuse
 
 

Le fonds « Main Courante » est composé d'un petit registre (format 33,3 sur 10,5 cm) portant l’indication « main-courante ».
Ce document couvre la période 1856-1859. Cette main courante se révèle être un journal tenu par une femme exerçant une activité de logeuse. Il s’agit donc principalement d’un livre de comptes qui permet de retracer la gestion des travaux et de l’entretien de la maison, de la gestion des loyers, ainsi que de la gestion de locataires et de leurs demandes.

Le nom de la gestionnaire du registre n’est jamais explicité, mais plusieurs détails poussent à penser qu’il s’agit d’une femme en lien avec la famille de Henri-Frédéric Amiel (1821-1881). Plusieurs personnes de l’entourage proche de Henri-Frédéric Amiel sont cités, tels que sa sœur, Fanny Guillermet, ou son neveu, Paul Stroehlin. D’autres personnages apparaissant dans la main courante peuvent être rattachés à la famille Amiel : « l’oncle Jacques », (oncle de Henri-Frédéric Amiel), ainsi que « Louise » (également appelée « Mademoiselle Amiel ») et « Marie » (cousines de Henri-Frédéric Amiel). L’oncle Jacques, agent d’affaires, est d’ailleurs une figure de référence pour la rédactrice, pour qui il est une source de conseils économiques et notariaux.

La rédactrice oscille dans l’utilisation du « je » et du « nous », laissant penser qu’une autre personne gère l’immeuble avec elle. Louise et Marie Amiel, qui sont mentionnées à plusieurs reprises, semblent entretenir un lien fraternel avec la rédactrice. Ces indices poussent ainsi à penser que les gestionnaires de la maison seraient Jenny et Adrienne Custot, demi-sœurs de Louise et Marie Amiel et cousines de Henri-Frédéric Amiel. Ils ont partagé le même toit pendant plusieurs années, suite au décès du père de Henri-Frédéric.

Le bâtiment géré par Jenny et Adrienne se situerait dans les environs actuels de la gare de Genève-Cornavin. On peut en déduire l’emplacement notamment en raison de mentions de la construction et de la proximité du chemin de fer (la période coïncide avec la construction de la ligne Lyon-Genève). De plus, non seulement la mention d’une hoirie Amiel est faite à plusieurs reprises, mais des « évaluations » doivent également être rendues à un monsieur Amiel (le prénom n’est pas spécifié), ce qui pousse à penser que le bâtiment appartiendrait à un membre de la famille Amiel. Or, l’oncle de Henri-Frédéric Amiel, le beau-père de Jenny et Adrienne, Frédéric Amiel habitait à La Monnaie, dans le quartier de Montbrillant. Le registre débutant à l’année de sa mort, il est donc probable qu’il s’agisse du bâtiment géré par les sœurs Custot.

Volume : 0,001 mètre linéaire.
Dates extrêmes : 1856-1859.
Langue et écriture : Français.

Date d’entrée : 10 juin 1996.
Don de Madame Antoinette Golay.

Condition d’accès: Libre.
Instrument de recherche: répertoire numérique.

Sources complémentaires:
• Archives d’État de Genève, Dossier « Archives de famille ». Première série Amiel (n°1-25).
• Bibliothèque de Genève, Papiers Henri-Frédéric Amiel.
Cote : Ch BGE Arch. Amiel 1-76, Ms. Fr. 3001-3130, 7264-7287.

Notes de l’archiviste:
Création notice en juin 1996, puis révision en 2019 par Manon Pignolo et François Bos.

 

 

RÉPERTOIRE NUMÉRIQUE

 

1996-2

     
 

1996-2.B :

BIENS, AVOIRS ET DÉPENSES
     
 

1996-2.B.1 :

Gestion biens immobiliers
     
  1996-2.B.1/1 : « Main courante » de logeuse, registre couverture bleue (format 10.5x33 cm, reliure fil) comprenant 136 pages, 1856-1859.

 



 
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